Le
parquet national financier (PNF) a ouvert une enquête en mars, sur
l’attribution des contrats relatifs au parc des radars automatiques,
pour "favoritisme et prise illégale d'intérêts". Cette investigation,
confiée aux policiers de l'Office central de lutte contre la corruption
(OCLCIFF), fait suite à la plainte de l'association anticorruption
Anticor, connue pour avoir mené des actions en justice contre notamment les sondages de l'Élysée ou les notes de taxi d'Agnès Saal.
Cette fois, l’association anticorruption s’attaque aux sociétés Atos, spécialisée dans les services numériques, et Morpho, l'une des filiales du groupe Safran, qu’elle soupçonne d'avoir été favorisées au détriment de leurs concurrents. Selon Mediapart, qui a révélé l’information dimanche, les noms de l'actuel PDG d'Atos, Thierry Breton (ancien ministre de l'Economie entre 2005 et 2007) et du PDG du groupe Safran Francis Mer (ancien ministre des Finances entre 2002 à 2004) figurent sur la plainte. "Ils ont pu influer sur la signature des contrats qui portent sur un montant cumulé de plus d'un milliard d'euros", a estimé Jean-Christophe Picard, président d'Anticor.
et bien ce serait plus simple de dire : qu'est-ce qu'ils n'ont pas fait ?
RépondreSupprimerles politiques tous dehors, çà c'est simple
dégagez le plancher tous les francs macs !
il va y avoir du boulot
Le titre "De nouveaux radars qui fashent au feu vert" c'est vraiment de l'information poubelle. Les nouveaux radars de feu prennent deux photos et ajoutent la vitesse du véhicule aux photos, pour permettre une interprétation certaine et complète de la situation. Cette analyse humaine des données est indispensable sur des radars de feux, et la vitesse de franchissement est une information très utile quand les deux photos figées ne suffisent pas à une interprétation certaine.
RépondreSupprimerCa veut donc dire que la vitesse des usagers est mesurée de toute façon, qu'ils passent au rouge ou non. Dès lors, si cette mesure est suffisamment précise, et que le radar subit avec succès les visites de mise en service et de contrôle périodique d'un radar de vitesse, il n'y a aucune raison qu'il ne soit pas utiliser pour sanctionner les excès de vitesse.
De plus, ce serait un excès de vitesse commis lors du franchissement d'une intersection, où le code de la route impose (sous peine de sanctions rarement appliquées) de réduire sa vitesse en dessous de la vitesse maximale autorisée. Difficile donc dans ce contexte de particulière dangerosité de prétendre que c'est juste pour faire du fric.
D'ailleurs si on voulait vraiment faire du fric on flasherait tous ceux qui passent entre 47 et 50 dans l'intersection limitée à 50 km/h... Légal, rémunérateur, et infini puisqu'en ne retirant pas de points à ces conducteurs, on a plus de chances de les maintenir sur la route, et avec les mêmes habitudes de conduite.
Mais évidemment c'est plus rémunérateur pour une chaine privée de répandre ce genre d'idées reçues que de comparer le bénéfice des radars (moins d'un milliards) aux coûts des accidents de la route (23 milliards dans l'ancien mode de calcul, 32 milliards dans le nouveau), ou de montrer l'effet de l'introduction des contrôles automatisés sur l'évolution du nombre de tués sur les routes (qui s'est trouvé divisé par deux en un temps record).